AXES DE TRAVAIL - PEINTURE-
Une
ville : de la pierre, du béton, de l'asphalte. Des inconnus, des
monuments. Des institutions.Mégalopoles. Villes tentaculaires. Artères.
Foules.Fourmilières?
Qu'est-ce que le coeur d'une ville? L'âme d'une
ville? Pourquoi dit-on qu'une ville est belle ou qu'une ville est
laide? Qu'y a-t-il de beau et qu'y a-t-il de laid dans une ville?
Comment connaît-on une ville? Comment connaît-on sa ville?
Georges Perec, Espèces d'espaces, Galilée 1974.
- La base récurrente conceptuelle de l’ensemble de mes travaux réside dans le rapport ambivalent à l’espace urbain. Espace révélateur du fonctionnement de nos sociétés industrialisées, à l’image de la névrose de l’activisme humain, de sa fuite en avant (comme le montre Velickovic ...)
- C’est ce rapport personnel et paradoxal que je tends à produire plastiquement. Une répulsion mais aussi une fascination pour ces constructions architecturales humaines, sculpture du quotidien, défi à la nature, affirmation de notre civilisation.
- Deux sous axes animent mon travail :
La
recherche d' une représentation crue, sans concession de l'espace de
vi(e)lle , angoisse, mouvements, circulation ... Ces dernier sont
rendus par :
-les perspectives "ouvertes créées dans la composition ( furtif 1 & 2, place !, les passages , ,)
- une représentation presque vivante, je dirais même organique de la ville ( ca(pise)talisme, les passages rouge, etc......)
Cela
se traduit par un foisonnement de signes plastiques et graphiques (
techniques mixtes, sables, collage de journaux etc......;)
- un engagement profond sur l'expérimentation du travail par rapport à la matière
La recherche d'une représentation poétique de ce même espace urbain, rendu par :
- la ville comme espace d' intemporalité, de poésie , célébration de l'urbanité
- Les techniques employées sont souvent jumelées (inscription dans la tradition de l’école américaine : mixité des
techniques,
collages, encres, peinture etc......) , rendant ainsi compte de
l'évolution de l'espace urbain en pleine mutation...